Je viens de lire chez Grosse Fatigue :
Tant de cons et si peu d’espoir.
Ça fait réfléchir, vu que même avec la meilleure volonté du monde on a tous notre lot quotidien de cons, notre lot quotidien de découragement.
Et puis hier.
Hier j’ai eu au téléphone un copain qui a des ennuis de santé sérieux, qui garde le menton droit, la tête haute, et qui prend la vie à bras-le-corps pour se présenter encore comme une personne flegmatique et sereine.
Hier j’étais à la cafétéria d’un hôpital [1], j’avais oublié mon porte-monnaie. La serveuse me dit qu’elle ne prendra pas la carte bleue en-dessous d’un Euro. Je me prépare à acheter autre chose en complément de mon café, et un monsieur que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam sort une pièce de deux Euros et dit « C’est bon, tenez. » Il prend son café avec un grand sourire, me laisse prendre le mien, s’en va avec mes remerciements surpris.
Mentalement, en écrivant ces mots je m’incline respectueusement devant eux.
Il y a encore de l’espoir, plein d’espoir.