Photographie : le naturel ou l’artificiel ?
Il y a quelques jours, je disais ici même combien je suis épaté de voir les photos que Romy peut faire.
Nous en avons discuté par mail, et au final elle m’apprend, pour faire simple, que ça ne lui demande pas d’effort, c’est presque naturel : si je comprends bien, sortir l’appareil photo est un geste réflexe (si vous me permettez ce calembour).
Je suis quant à moi incapable de prendre une photo sans m’arrêter, et du même coup le geste prend une importance pour les gens présents à ce moment-là, un peu comme si on avait un rôle à jouer, moi le grand photographe et eux les figurants dans l’expectative, attendant que je leur dise qu’ils capturent bien la lumière, ou que l’instant est décisif... Et voilà brûlée toute la spontanéité.
Alors quand je tombe sur une photo titrée « Hétéromane » aussi belle, chez Karl, je me demande comment il fait (soit dit en passant, joli calembour pour « érotomane »).
Tiens, je veux poser la question publiquement : comment prenez-vous vos photos ? Vous volez des pauses, ou vous sollicitez des modèles consentants ?
À la longue, mes photos sont de deux types : floues et bougées pour la photo spontanée dans le cercle familial, ou précises mais distantes pour la photo d’extérieur.
Dans les deux cas, insatisfaisantes.
Spip devient difficile
Je viens de filtrer les presque 700 mails que j’avais en retard sur la liste de développement de Spip. Je commence à le trouver inutilement compliqué pour mon usage, et je finis par me demander si je ne devrais pas revenir à des solutions simples, comme par exemple écrire mon HTML quand j’en ai besoin (encore une pensée pour Karl), mais j’aimerais bien garder un système de rubricage (mon côté strict et austère). Je pense à Bloxsom, qui dès la page d’accueil annonce :
Blogging—and, indeed, any online publishing— should be as simple as typing away in your favourite text editor and hitting Save.
Ou à quelque chose de plus simple (parce que Perl et serveurs mutualisés d’hébergement font souvent un mauvais ménage, sans oublier ma flemme légendaire à apprendre Perl).
Du vieux HTML tapé à la main, pas d’arborescence, enfin je ne sais pas encore.
D’autant que je n’ai pas forcément des choses intéressantes à dire, c’est même plutôt le contraire.
Pour autant Spip me séduit à chaque nouvelle sophistication de mon site : les mots-clés pour lier des articles disséminés çà et là en laissant l’ordinateur faire son travail d’ordinateur (d’où son nom). Ce ne devrait pas être le rôle de l’humain de faire toute l’administration souterraine de son site, les machines sont là pour ça. D’autres mots-clés encore pour gérer les liens vers d’autres sites sur la page d’accueil (on appelle ça un blogroll quand on aime s’entendre parler anglais). Les commentaires si simples à superviser. Les liens internes ves d’autres articles. J’en passe.
Bon, pour l’instant, je garde Spip, malgré les trous de sécurité qui me dépassent, les versions en cours de développement dont je ne suis la vie que du coin de la touche Suppr. On va dire que personne ne veut me hacker, et puis faire un backup quand même au cas où, allez zou.
De toutes façons, ces questions restent des calembredaines pour le commun des mortels, qui s’en fout avec raison.
Étymologie facétieuse
Dans le Robert pourtant encyclopédique de mes parents, je n’ai pas trouvé la preuve que « pingouin » vient de « pen gwen », qui voudrait dire « tête noire » en Breton alors que j’en ai la conviction profonde et donquichottesque. L’étymologie s’arrête à « pinguin », mot anglais du XVIème siècle à l’origine incertaine.
Ôtez-moi d’un doute.
Pendant que vous y êtes, amis lexicographes, ne me laissez pas dans le doute : je suis sûr que « calembour » et « calembredaine » sont trop proches pour que ce ne soit qu’une coïncidence. Auraient-ils une origine commune ?