Je me promenais chez Karl, le temps d’une lessive, et j’ai eu cette petite pensée : quand on arrive quelque part on prend des tas de photos de choses qui nous semblent exotiques, et au bout de quelques mois elles deviennent banales et on ne les voit plus.
Il faut rester éveillé, faire de chaque jour le premier (pour l’émerveillement) et le dernier (pour l’empressement à le savourer).