Philip K. Dick, Nouvelles complètes, volume 1 (1947-1953)

Depuis plusieurs mois je lis au compte-gouttes à l’heure du coucher les Nouvelles complètes de Dick, qui est un de mes auteurs préférés (merci Gallimard pour cette édition).

C’est marrant comme c’est souvent daté : les « drapés plastiques transparents », les ensembles « chemisier-pantalon en nylon ».

Et l’ennemi invisible souvent nommé : « les communistes ». Et quand ce n’est pas lui, c’est l’extraterrestre grimé en humain (leitmotiv des Envahisseurs, métaphore à peine voilée et depuis lors complètement éculée des communistes encore — cf. Edmond Hamilton si on est friand de la caricature).

Et la cigarette du soir en rentrant du bureau, l’homme qui « quitte ses souliers » dans son canapé, boit un petit verre tandis que sa femme « s’agite aux fourneaux » (ou donne ses ordres au robot de cuisine, ce qui revient un peu au même).

Et puis l’atome, qui est soit une arme terrifiante qui transforme la terre en champ de ruines couvertes de poussière radioactive, soit, plus rarement, le fin du fin de la technologie.

Il y a pas mal de choses surannées chez Dick. Je l’ai toujours vu comme mon contemporain (pensez, j’ai commencé à le lire très peu de temps après sa mort), et quand on compte sur les doigts, les nouvelles ont tout de même 70 ans. Le temps de deux ou trois générations, au fond.

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