C’est paradoxal, une personne qui entend bien souvent rêve de silence, je crois. Quant à moi, je rêve de sons […]
Une remarque très intéressante de Sophie.
Moi qui suis entre les deux mondes – pour ceux qui ne le savent pas, j’ai les oreilles d’un type de 65 ans, je suis appareillé pour une correction certes légère mais souvent nécessaire –, j’aspire aux deux :
- De temps en temps, au hasard quand plusieurs enfants sont à côté de moi et parlent, chantent, fond des bruits sans discontinuer, je savoure bien sûr leur côté vivant (c’est plutôt bon signe), mais j’aspire effectivement au silence, un peu de repos toutes les heures par exemple. Au passage je me demande dans quelle mesure la malentendance n’augmente pas la fatigue associée.
- Inversement, depuis quelques années, je mesure ma chance d’entendre encore aussi bien, et j’ai envie de musique [1]. Je veux profiter de ce que j’entends encore.
Des deux mondes prendre le meilleur : profiter le plus possible, du silence comme du son.