J’ai de la chance.
Je connais des gens qui ont des yeux acérés, qui ne ratent rien, et qui sont capables en même temps de vous donner l’impression qu’ils ne sont pas en train de vous prendre en photo.
Je pense à deux camarades de jeu que je connais depuis plusieurs années, l’un rencontré à travers Spip, l’autre à travers Pompage, tous les deux adeptes du beau, tous les deux talentueux, tous les deux avec une cervelle bien remplie. À tel point que c’en est agaçant, à la fin.
Ils m’ont fait l’honneur, chacun son tour, de faire un portrait de moi avec l’air de ne pas y toucher.
Avec leur aimable autorisation, je reproduis ici ces deux portraits.
En 2007, Fabien a pris celle-ci à la sauvette :
Et en 2008, Mathieu m’a souri mine de rien, et je lui ai souri en retour :
(Vous m’excuserez si ça fait ego trip mais ça fera plaisir à mon papa et à ma maman de voir leur fiston en photo).
Bravo Fabien, bravo Mathieu.