Je suis un client comme vous et moi [1], et il m’arrive des bricoles comme vous et moi [2].
La semaine dernière m’a vu cloué chez moi, pour cause de torticolis chronique, la plupart du temps vivable et quelquefois dramatique.
Le médecin que j’ai consulté a eu la bonté de me recommander fermement de ne plus promener ma maison sur mon dos : considérant le temps passé dans les transports, j’ai toujours l’ordinateur du bureau dans mon sac, soit quatre kilos de trop.
J’ai donc résolu de le laisser au bureau (d’où son nom) et de chercher à remettre à niveau mon portable personnel [3]. Seul hic : il a trois ans et sa batterie Lithium-Ion n’a plus qu’une autonomie de dix minutes. C’est fort dommage puisque j’ai payé très cher mon ordinateur portable justement pour m’assurer du privilège d’avoir un véritable ordinateur (et pas un netbook), mais poids léger (1,95 kg).
Tout naturellement, j’ai donc cherché une batterie de rechange.
Hé bien ça ne se vend plus. Fini. Walou, basta, circulez !
Autrement dit, au bout de trois ans, et considérant que ce genre de batterie a une durée de vie de deux ans et quelques selon la sagesse publique, on ne peut plus utiliser un ordinateur portable en mobilité.
La faute à un taux de renouvellement très rapide des parcs électroniques, je suppose (et c’est pire avec les téléphones mobiles, où le cycle de renouvellement doit être de l’ordre de 18 mois).
Or dans les télécommandes en tous genres, les fabricants ont eu une idée de génie : ils utilisent tous les piles AA ou AAA. Autrement dit : des formats standards.
Par la faute de l’aveuglement des fabricants et des rendements à court terme, je suis condamné si je veux continuer à travailler en mobilité à racheter un ordinateur, au nom de la sacro-sainte obsolescence planifiée.
Je serais bien grossier si je ne me retenais pas, savez-vous ?
Inutile de dire que pour le prochain ordinateur, j’y regarderai à deux fois sur les formats de batteries, si tant est qu’on puisse avoir le choix.