Il y a bientôt un an, mes parents m’ont offert Écrire la vie, d’Annie Ernaux, recueil dans la collection Quarto chez Gallimard.
Je le feuillette et le gourmande, avide mais intimidé par le volume. Je lui tourne autour comme une belle personne dont on sait qu’elle vous emmènera pour un gros bout de chemin, mais qu’il faudra s’y consacrer sérieusement.
Commençons donc par les cent pages de photos, entrée en matière presque légère (on croit toujours que la photo est plus légère que le texte, peut-être –sûrement– à tort).
Dedans j’ai glissé un marque-page fait par mon Fiston à l’école pour une fête des pères.
C’est raccord, pour visiter l’intime/extime d’Annie Ernaux. La vie et l’œuvre liés comme rarement.
Écrire est un présent et un futur, non un passé.
(Et, cerise sur le gâteau, je vais pouvoir relire Les Années que j’avais emprunté.)