Liens, 27 octobre 2009

De l’organisation des structures d’entreprise, de l’accessibilité des PDF, du design comme une sucrerie prête à consommer, des photos de Paris Web 2009... et une fameuse vidéo.

Comprendre la structure du client

Que vous travailliez dans une société ou en prestation pour une société, il est bon de comprendre comment elle est organisée pour lui proposer l’innovation véhiculée par votre design en vous fondant dans le moule de la culture d’entreprise. C’est tout le propos de Organizational Culture 101 : A Practical How-To For Interaction Designers et ça m’a ouvert les yeux.

Évidemment j’extrapole à la façon de communiquer au mieux sur le fait que l’accessibilité et la qualité web, c’est bon pour votre projet/votre société, mangez-en.

Accessibilité des PDF

Our advice was that PDFs couldn’t be made accessible in themselves so they should be converted to accessible HTML.

We’re older and wiser now so we have a different view of what constitutes Web content, a view that better encompasses PDFs along with other non-HTML content.

La discussion de fond de l’article Are PDFs More Important Than Web Accessibility ? est la suivante : les PDF ont évolué, les technologies d’assistance ont évolué, et les WCAG ont évolué ; il est maintenant possible de dire qu’une technologie est « compatible avec l’accessibilité », mais à partir de quel moment peut-on considérer qu’elle est accessible ?

Le fond de la discussion, au final, permet juste de dire qu’alors qu’on avait tendance à considérer les PDF comme des éléments un peu à part du site qu’on auditait, ils doivent maintenant être considérés comme des « documents web » à part entière et donc être audités comme tels.

Le souci que j’y vois, c’est au niveau de la conclusion de l’article. L’auteur se félicite de pouvoir enfin quantifier la proportion de la population qu’on inclut/exclut en faisant le choix d’une technologie : pour lui c’est une bonne chose puisqu’on évitera des tartufferies. Je reste réservé sur cet aspect, j’ai l’impression qu’on risque encore plus froidement de trancher et d’exclure volontairement une partie des visiteurs, partie qui sera jugée négligeable à discrétion du client.

La cerise sur le gâteau

Kenneth FitzGerald enseigne le design et commence par une démarche assez provocante : il connecte un clavier et une souris à un paquet de dessert en poudre, le genre de truc qui se prépare en deux minutes puis qui cuit dix minutes et zou, c’est prêt.

Son idée ? Montrer que l’ordinateur est comme l’entremets auquel il suffit de rajouter quelques ingrédients : on donne au cuisinier en herbe le plaisir d’avoir l’impression de faire (il ajoute deux oeufs et 20 centilitres d’eau) et la gratification de faire bien (puisque le plus délicat du mélange est déjà dans la poudre). Un ordinateur peut aussi donner cette impression : après tout je ne suis pas un designer mais je fais facilement illusion devant le profane (surtout quand vous alignez trois raccourcis de suite dans Photoshop, l’effet est garanti).

Sa conclusion, design = dessert, est un peu exagérée, bien que défendable : il rapproche l’effort qu’on peut mettre dans un dessert et sa perception par l’entourage de l’effort qu’on peut mettre dans un design et l’impression souvent fausse que c’est facile, minimisant par là-même ce travail de spécialiste. Sa démonstration vaut le détour : Design’s Just Dessert.

Paris Web 2009, encore et toujours

Vous ai-je dit qu’on regarde toutes les photos et qu’on y est encore ? Alors voilà : on regarde toutes les photos et on y est encore. Et puis Thanh s’est fendu de la vidéo ultime, très joli numéro de voltige.

Oui, je radote.

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