Je viens de trier les photos de mariage de mon frère, prises le 28 août 2022. Et donc enfin de les lui envoyer. Qu’est-ce qui me retenait ? La flemme.
Flemme de devoir passer en revue deux centaines de photos, effacer les flous et les bougés, décider entre quatre photos presque identiques laquelle garder, et puis surtout, retoucher ou pas ?
Enfin, j’ai décidé, un peu la mort dans l’âme, d’envoyer les photos telles quelles, charge au récipiendaire a minima d’ajuster les niveaux (luminosité, contraste, saturation). Ce n’est pas idéal, certes ; c’est même assez nouveau pour moi, d’accepter de ne pas faire l’effort de faire au mieux.
Il y a un côté rassurant, presque thérapeutique, à se dire qu’il suffit parfois de déclencher pour ramener une image qui ne va pas demander des heures de post-production.
Ah oui, il y a ces photos-là, aussi. Rares mais tellement satisfaisantes !