C’est une ruelle montante, en pente tellement raide qu’elle est faite de marches de pierre. Deux marches ont été posées contre un mur et improvisent un banc, sur lequel quelqu’un a posé des coussins : l’assise est rouge vif, le dossier est fuchsia à droite et pourpre sombre à gauche.
Il fait chaud, on entend le silence du midi et le vent léger dans le maquis à quelques dizaines de mètres. On a envie de s’asseoir là deux secondes, mais ça doit bien appartenir à quelqu’un, tout ça. Alors on admire la sérénité de l’endroit et on reprend la marche.