La table est noire laquée, nous sommes dans un restaurant japonais.
À main droite face à moi (donc à ma gauche) se trouve une cuiller à soupe japonaise (un genre de plastique un peu épais qui vous fait toujours baver), puis de gauche à droite des baguettes cirées, une tasse complètement cylindrique, grise, avec des caractères japonais évidemment inconnus.
Le tout est posé sur un petit set de table en bambou aplati, dont on devine qu’il a été roulé puis déroulé : il n’est plus vraiment plat.
Il fait chaud, contraste radical avec le froid dramatique qui règne dans Lille. Elle revient une minute plus tard et on se régale.