>Franchment, tu m’as assez lu ici pour que je puisse un seul instant penser ça ?
A vrai dire, j’ai utilisé le pronom personel "tu" mais ce n’est bien sûr pas toi que je visais, mais toutes les personnes qui auraient lû ou qui liront un message du genre de celui que tu nous rapportes. J’ai bien vu que les personnes, même si c’est inconscient, associe ce genre de message à des arabes ou des noirs, c’est ça que j’ai voulu remettre en cause. J’ai en fait, par ton intermediaire, écrit ça à tous ceux qui aurait cette idée reçu.
Et si ce que tu as pris pour une remarque personnelle t’as dérangée, alors je m’en excuse.
>Tu m’imagines refuser de répondre à un mail sous pretexte que son auteur s’appel Aziz, par exemple ?
J’ai aussi remarqué que le nom qui m’associ à mes mails est effectivement "Aziz Remy". C’est ce que j’ai du marqué lors de la création de ma boîte e-mail. Mais je ne m’appel pas Aziz, et encore moins Remy :).
(Et encore une fois, lorsque j’ai écris ce message, je ne parlais pas pour toi)
>En lisant ce gribouillis je n’ai même pas pensé à la personne qui l’a écrit. J’ai juste pensé, hors de tout contexte réel, au message et à sa graphie excentrique.
D’accord, j’ai bien compris Stephane, mais j’aimerais que tu me répondes honnêtement, lorsque tu dis "je n’ai même pas pensé à la personne qui l’a écrit", est-ce que au fond de toi (tout au fond peut-être) tu n’as pas pensé en l’espace même d’une fraction de seconde à qques clichés ou autre (je tiens à dire que cette question n’est en rien une question piège, et que d’une certaine manière, ce serait normal de s’être laissé penser certaine chose car c’est ce qu’on associ à ce que montre la télé), et par cette question, j’aimerais et je serais très curieux de savoir si cette pensée, à savoir associer ce genre de message à ce que j’ai pu preciser dans mon message plus haut,relève d’un certain mecanisme que la télé (le stéréhotype du gars des cités) aurait d’une certaine manière enseigné, ou bien esc-ce simplement et crûement une pensée raciste. (Et je tient encore une fois à préciser que je sais bien que tu n’est en rien raciste - même si je suis persuadé qu’on est tous raciste de quelque chose [ Tiens, ça ferait un bon sujet de developement ça] - et que ce qui t’as pu semblé exprimé de manière douteuse ne t’était bien evidement pas destiné).
Pour revenir à la deuxième partie de ta remarque, quand tu dis que tu as seulement pensé au message et à sa graphie excentrique, je suis bien sûr d’accord avec toi pour exprimer un certain dégoût d’un tel gachis de la langue et de comparer ce message à de la poésie (chose que j’ai apprécier et qui m’a ammusé), mais lorsque l’on prend un message, quel qu’il soit, et qu’on le place hors contexte il n’a plus aucune valeur en tant que tel, et toute la symbolique qui ait pu se trouver à l’intérieur n’a plus de sens. Je sais, ce n’était pas ton sujet de reflexion à ce moment là, mais moi je trouve que prendre de façon hironique ce qui se trouve être un message née de la haine et du ras-le-bol est quelque peu déplacé. Mais peut-être est-ce parce que je vois la chose sous un angle qui n’est pas objectif.
>Je suis peut-être maladroit à cause de trop d’ironie dans mon commentaire. Si je dois vraiment m’expliquer, je ne peux que dire que je l’ai vu d’un point de vue de linguiste,parce que c’est mon naturelde repérer ce genre de choses.
Et donc gloire à ton point de vue de linguiste, qui est tout de même la base de ton site, ainsi que la base de ce qui nous fait sourire, réfléchir, faire la moue. Et j’apprecie les personnes qui savent travailler avec leur naturel. Quand à l’ironie, je suis preneur de n’importe quel degré. Mais j’avoue que ce sujet m’avait un peu pincé, peut-être parce que trop de fois il a fallu se justifier, faire ses preuves plus que d’autres, et lorsque j’ai vu ce message affiché, il est vrai que ce sentiment a refait surface car il est vrai, même si on n’y pense pas tout le temps, que c’est un combat quotidien.
>Mai je sais la malheur, je sais la tristesse, je sais le desespoir.
Oh ne t’inquiète même pas pour ça, on a bien trop de fierté. Le malheur, mes frères du tier-monde et du Proche-Orient en font les frais. La tristesse, les mères qui voient leurs enfants sortir fous des prisons, ou bien lorsqu’elles reçoivent un coup de fil de la maison d’arrêt leur affirmant que leur fils s’est suicidé à 1 jour de sa sortie, c’est dans leur yeux meurtris que se lie la tristesse. Quand au desespoir...J’ai bien envi de dire que tu as pris des mots un peut trop lourd :) . En tout cas, le desespoir est à ceux qui se rendent compte qu’il doivent compter sur les autres pour vivre, je crois que c’est la vision que j’en ai.
>Je sais le regard de l’autre (je le subis quotidiennement aussi, bien que pour des raisons différentes).
"L’enfer, c’est les autres".