Cher lecteur,
Ça va toi ?
Moi, écoute, ça va.
Je néglige cet endroit pour plusieurs raisons, le bruit des littérateurs potentiels notamment, et puis j’ai décidé d’arrêter de te saouler ici avec mes liens de veille technique, parce que mon pôpa me lit et que ça ne doit pas l’intéresser beaucoup [1].
Et tu sais ma belle et bonne nouvelle ? J’ai eu un gentil cobaye à la maison (mais il tient à garder l’anonymat [2]), il a très bien fait le (faux) profane, et j’ai quelques heures de logorrhée sur un dictaphone à retranscrire.
La semaine prochaine, c’est prévu : je passe des jours entiers rien qu’à écrire, je me le suis promis à moi-même. Si je me débrouille bien j’ai déjà cinquante pages, comme ça, d’un coup.
Parce qu’il faut parfois du temps pour se rappeler qu’on n’écrit pas pour son éditeur (même si c’est un chouette mec [3]), pas pour les autres, mais pour soi, et que c’est ce qui compte.
(et puis je me dis que quand les gens trouvent que j’écris potablement, c’est quand même systématiquement quand je verse dans la complaisance... je veux bien qu’on puisse faire ce qu’on veut quand on est chez soi, mais il y a des limites, à la réflexion...)
Tu vois qu’il fallait que je te le dise !