J’ai vu dernièrement deux documentaires, From Stress to Happiness (du stress au bonheur), d’Alejandro De Grazia et Juan Maria Stadler principalement centré sur Matthieu Ricard, et puis La méthode Stutz de Jonah Hill.
Le premier me rappelle la lecture de L’art de la méditation du même Matthieu Ricard (que je vais relire), et c’est joyeux quand on voit les gens bouger et parler en vrai. Quelque part, la posture et le discours sont plus humbles, moins doctes que dans un livre.
Mais toujours ce cheminement à parcourir vers la compassion. Truc à réfléchir.
Le deuxième fait d’abord penser à un truc de gourou, ce que renforce le site web associé à Stutz (la « Méthode », les « Outils », premier séminaire vidéo de 45 minutes gratuit !) ; et puis finalement ça devient très humain, on s’y retrouve. Très américain aussi (en résumé : chaque épreuve, tires-en du positif ; chaque problème, affronte-le ; chaque trait de toi qui te fait souffrir, accueille-le !).
La notion d’« ombre », notamment. Ton ombre est cette personne à ce moment dans ta vie où tu l’as aimée le moins. Généralement on la nie au lieu de la regarder en face, de l’accepter, et de lui montrer ce qu’on est devenu. J’ai coutume de dire que je suis toujours ce môme qui [trucs très longs qui n’ont pas leur place ici]. Là j’apprends une clé pour l’appréhender.