Ne pas s’énerver
J’ai décidé de ne pas m’énerver, en particulier :
- contre les gens qui ne respectent pas le Stop Pub collé sur la boîte, soit principalement :
- l’agence Guy Hoquet du coin de la rue,
- Domino’s Pizza,
- Auchan,
- contre les gens qui mettent des affiches sauvages pour Zemmour, candidat à la présidence de la république (mais se réjouir que d’autres les aient en partie arrachés),
- contre les gens qui ont jeté des détritus partout comme d’habitude, mais maintenant un détritus sur trois est un masque — on ne me fera pas croire qu’ils ont échappé à tout le monde à cause de bourrasques inexistantes,
- contre les messages confus de l’état français dans une période où au contraire il faudrait être clair, et où l’on finit par aller lire le Parisien qui explique, lui.
Dormir autant que possible
Au chaud sous la couette, écouter la pluie tomber. Se lever pour nourrir le chat, soit, mais retourner ensuite se coucher pour finir sa grasse matinée, tandis que le chat vient se blottir entre mon menton et ma pomme d’Adam (ah oui, c’est très très près) pour ronronner et s’y endormir aussi.
Et puis sieste à volonté.
Manger sans horaires
J’ai faim : je mange.
Je n’ai pas faim : je ne mange pas.
L’important est de ne pas regarder la pendule, ça fait comme des petites vacances.
J’ai faim ? Je mange. On voit là tout le génie de la démarche.
Des bandes dessinées
Hier j’étais à SoBD, où j’ai vu des gens chouettes, Shyle et ses BD de cul rigolotes (ou ses BD rigolotes-qui-parlent-aussi-de-cul, au choix), STPo et son Atsemtex — mince j’ai encore oublié de lui demander d’où vient ce mot.
Et puis aussi j’ai pu dire à Frédéric Bosser tout le bien que je pense de la qualité de la revue Les Arts dessinés, que je recommande fortement (abonne-toi !) ; j’ai discuté avec pas mal d’excitation sur le stand des éditions Délirium et acheté Halo Jones, bande dessinée anglaise des débuts d’Alan Moore que je lisais dans les années 80. Entrevu Géant Vert et Yves Frémion aussi, deux personnes hautement intéressantes — le premier pour toutes ses revues des nouveautés dans les Arts dessinés, toujours chouettement troussées, le second pour m’avoir tant appris ces 30 dernières années, tant dans ses bios des humoristes dans Fluide dans les années 80 que dans ses bios des femmes de la bande dessinée dans les Cahiers de la BD (abonne-toi aussi !, ah zut ils n’ont pas de site web) — et pas osé les héler pour leur dire juste ça.
Adoncques je viens de lire Atsemtex, et j’ai vraiment beaucoup aimé. STPo a passé un cap, là.
Et puis j’ai acheté à Shyle un truc qui ressemble à une Patte de mouche de l’Association mais enfin c’est compliqué. Et j’ai ri à chaque page, et ça ne se refuse pas en ces temps gris (voir à « Ne pas s’énerver » ci-dessus).
Je vous laisse, plaid, cookies, thé chaud et BD m’attendent.