Image de marque
Je lisais il y a peu un article fort intéressant de D. Keith Robinson, Re-branding: Narrowing The Focus, qui explique comment il espère renforcer son image de marque autrement que par le design, et notamment par un recentrage de son plan de communication autour de son contenu principal, le design web [1], tout en ne se privant pas de l’idée que son site n’est pas uniquement dévolu au design mais à un certain nombre d’aspects qui lui sont liés. Sans oublier que c’est un site personnel, alors pourquoi se priver de mettre, selon l’envie, des photos, des réflexions personnelles du dimanche, etc.
Il est naturel (par effet-miroir) de se poser la question de sa propre présence en ligne. En particulier ça me ramène à la question de mon pseudonyme, déjà évoquée sur un ton plus ou moins ironique pour raconter une tranche de vie aux gens qui ne passent pas toute leur journée devant un écran. Mais voilà une question sérieuse, pour changer.
Attention, malgré la légèreté apparente de l’article, ce n’est pas si facile de trancher. Vous me direz qu’on se moque bien que je signe Tartempion ou Gudule, mais non : je dois choisir... Autant vous en faire profiter !
Défauts de signature
Ça fait quelques années que je signe s t e f, mais comme je le disais, ce genre de fantaisie pose ses limites, ne fût-ce que visuellement : il n’y a que sur mon propre site que je peux m’assurer que cette séquence se présente bien comme il faut.
Oh, évidemment, sur mon propre site je pourrais utiliser diverses ruses, un span
avec un letter-spacing
correct, ou, comme je viens de le faire, des espaces insécables.
Mais ça reste du gadget : il y aura potentiellement dans 99,9% des cas un retour chariot imprévu. Sans compter que c’est vraiment une méthode de geek qui ne peut décemment pas perdurer des années sans que l’auteur ne devienne très fatigué de taper des entités &
nbsp;
...
Sans compter [2] que je ne vois pas bien comment un moteur de recherche peut indexer ce genre de séquence.
Comme je le disais sur Asterisk, l’ironie de l’histoire c’est qu’en tapant mon vrai nom dans Google, on arrive à me trouver dès la première page, parce que certains sites (plus que je ne le croyais, semble-t-il) ont associé un lien vers mon site avec mon vrai nom.
Dupont, "t" et Dupond, "d"
Bon, très bien, me direz-vous, alors ne te pose pas de question : signe de ton vrai nom et n’en parlons plus.
Oui mais. Il n’y a pas qu’un âne qui s’appelle Martin.
Les Stéphane Deschamps, comme vous le verrez notamment dans Google, ça pullule, qui journaliste musical, qui scientifique, etc. Si je signe platement avec mon nom, je serai indiscernable des autres. Tout le monde n’a pas un nom de l’originalité d’un Samuel Latchman.
Mais il serait en même temps dommage de perdre le bénéfice déjà accumulé sur mon nom [3]
Crédibilité
Si je signe avec un pseudonyme, rien ne changera. De plus je suis dans une démarche de crédibilisation de ma signature [4], qui va de pair avec l’évolution de mes activités, notamment mon investissement dans certains projets, sans compter ma présence dans le comité éditorial d’evolt.org (même si dans ce dernier cas, le public étant principalement composé de professionnels du web, la question ne se pose presque pas).
Vous voyez, quand je disais que la question n’était pas si légère...
Une possiblité : prénom, nom, nom de domaine
Une possiblité : signer ici "Stéphane", puisque après tout quand vous êtes rendu là vous savez qui est qui (surtout si dans le nouveau design je me débrouille pour que ça se voie), et signer partout ailleurs en ajoutant mon nom et le domaine nota-bene.org [5], pour d’une part conserver les acquis de référencement et d’autre part jouer le croisement entre le domaine et l’auteur, histoire de faire coup double.
Je deviendrais alors sur tous les endroits où je publie "Stéphane Deschamps (nota-bene.org)" [6]
Mouais. A voir, surtout quand on envoie des caractères accentués à des sites qui les gèrent mal (après tout, je passe la moitié de mon temps en ligne sur des sites qui parlent anglais).
Allez, on verra bien. Je vous raconterai.