Le week-end dernier nous avons vu : la reine des Aliens, Abe Sapien, un Minotaure de Narnia,un Gremlin, les griffes de Wolverine, les mains du Fauve, la peau de Mystique, des miniatures sublimes.
Et puis sans grand enthousiasme j’ai suivi la tribu dans un musée gallo-romain, accompagnés d’un passionné qui nous a fait le plaisir d’être le guide rare qu’on n’a jamais habituellement. On en a oublié l’heure, nous avons failli ne pas manger !
Tout ce week-end, nous avons bien mangé, mais sans en faire une priorité ; avant tout nous avons pris le temps de rire et de nous promener. On s’est déjà promis de revenir.
Cette semaine j’ai produit des choses. Ça fait un moment, mine de rien, chômage aidant, que je n’avais pas produit. J’ai produit du vrai code, de celui qui va servir de base à un nouveau projet dont je vais être le co-porteur (et le colporteur).
Et puis j’ai fait une étude comparative, de la recherche, de la restitution. Là encore, ça faisait bien longtemps.
Ce sentiment de décrassage.
Jeudi soir j’ai vu Christophe André, Alexandre Jollien, Matthieu Ricard, Trois amis en quête de sagesse, à la Grande Librairie. Quel régal, ces discussions sur le bonheur, la joie, l’égo comme imposteur ou comme moteur, etc.
C’était joyeux, ce qui prouve que la philosophie n’est pas forcément aussi emmerdante que celle du lycée. Ou plutôt, elle ne devrait pas l’être.
Étymologiquement j’ai vu ce soir-là l’amour de la sagesse, dans la joie, l’envie de partager, d’échanger.
Un livre de plus à ajouter à mes lectures à venir.
Un peu de chocolat, c’est bien bon aussi.
À la dérobée, comme souvent, j’ai regardé mes enfants vivre. Entre les petits gestes maladroits, en partie inutiles, qui vient du bébé qui n’est pas encore si loin, et les remarques de grands qui ont oublié d’être bêtes.
Et puis ils sont beaux. Il faut regarder ses enfants, parce que demain il sera trop tard. Embrasser l’impermanence et savoir apprécier cette richesse.