Déjà février 2025 !
Je lis, j’ai lu
Des romans, toujours.
- J’ai fini la grande (graaaande) saga de Majipooor par Robert Silverberg. C’est intelligent de bout en bout, un peu verbeux parce que Silverberg, mais rares sont les personnes capables d’inventer un univers aussi riche et complexe.
- Dernièrement : toute la saga 2001 d’Arthur C. Clarke : 2001, 2010, 2061, 3001. C’est vraiment pas mal, sauf la fin qui devient un peu pénible (3001 est presque en trop), mais les deux premiers sont très malins et franchement précurseur.
Je relis plein d’albums d’humour, contexte du monde déprimant oblige.
- Autobio de Cyril Pedrosa
- Les cavaliers de l’apocadispe de Libon. Pour les fous-rires c’est par ici
- Les chroniques du château faible de Mazurie (oui, encore, je relis)
- L’inconnue du bar, de Jonathan Munoz (plus sensible que drôle certes).
Toujours fidèle à la revue Les arts dessinés. Depuis longtemps je caresse l’idée de faire une revue de presse dans ces pages, pour montrer le travail vraiment génial que fait cette équipe, Frédéric Bosser en tête. Mais à l’impossible nul n’est tenu.
Je regarde, j’ai vu
Depuis la dernière mise à jour de cette page, j’ai vu pas mal de choses, dont :
- La La Land, faut-il le présenter ? Je suis passé à côté on ne sait trop comment, et je me suis régalé.
- J’ai montré à mes enfants du « patrimoine » des années 80, Le flic de Beverly Hills et L’arme fatale. Des intrigues qui tiennent sur un timbre-poste, du virilisme qu’on n’oserait plus faire, mais en même temps beaucoup plus d’ironie que dans mon souvenir. Ça fait leur culture (mine de rien, deux franchises popcorn où les noirs tiennent le premier rôle, ce n’était pas courant) et ça permet de montrer comme le monde a évolué.
- On a aussi vu The Dead Don’t Die. Tout le monde a unanimement adoré.
Et un tas d’autres trucs, mais à raison d’au moins un film par semaine, je ne peux pas tout lister.
Des séries, aussi.
- Santa Clarita Diet, Drew Barrymore en liberté, c’est jouissif !
- En ce moment je suis au milieu de Westworld. J’adore.
Et puis aussi depuis quelques mois, du théâtre. J’y étais peu allé jusqu’ici alors que j’adore le spectacle vivant, peut-être parce que j’anticipais exagérément la logistique.
- La claque, pièce très marrante avec de l’interaction du public, et en plus éducative : au XIXe siècle, on payait des gens pour se cacher dans l’assistance et applaudir pour améliorer les réactions du public. Ici le public est composé de claqueuses et de claqueurs amateurs. On nous forme.
- Rupture à domicile, savoureux vaudeville à trois où Loup-Denis Elion se lâche avec l’exubérance d’un De Funès, et où le rôle féminin porté par Isabelle Vitari passe de décoratif à puissant (c’est de l’empouvoirement et c’est bien).
- Le cercle des poètes disparus, Stéphan Freiss magistral et une bande de jeunes acteurs enthousiastes. Mise en scène très maline pour reprendre des scènes qu’on penserait difficiles à présenter au théâtre, pari relevé haut la main.
- Edmond, mon chouchou. J’ai adoré le film, et la pièce est tout aussi bonne. Idem, la mise en scène est très maline, les actrices et acteurs s’en donnent à cœur joie et ne négligent pas leur énergie pour notre plus grand plaisir.
Musiques
- Une compilation Lofi Girl, Peaceful Day, c’est assez zen pour travailler ; mais entendant parler de plus en plus de musique générée par IA je finis par avoir un doute.
- Je ressors les albums de Sinéad O’Connor, ça se réécoute très bien avec le recul. Les partitions de basse que je n’avais jamais entendues, par exemple.
- Calling For The Moon par Bruce Lawson, parce que c’est léger et attendrissant (oui, parfaitement, attendrissant).
Jeux
Plein, plein de parties de Zombicide et de Marvel Zombies. Oui il y a un mot qui revient.
J’ai découvert chez des copaines (on ne dit plus les noms, on ne fait plus de liens, en cette époque où tout est indexé, lié, recoupé, c’est triste mais c’est comme ça) Cthulhu : Death May Die. Jeu très équilibré où au fur et à mesure qu’on progresse les méchants sont de plus en plus méchant. On frissonne comme un bon vieux Appel de Cthulhu, j’ai beaucoup aimé.
Et testé chez les mêmes Terraforming Mars. Quand on t’explique les règles tu veux fuir, et au bout de deux tours de jeu c’est très clair et on se prend fort au jeu.
Et pour le reste
J’ai abandonné définitivement l’idée d’être actif dans Paris Web. Il faut savoir faire son deuil, et/ou laisser les choses qu’on a créées vivre leur vie sans nous. Et puis c’est en de bonnes mains.
Je me remets à la peinture de figurines, ça aide à se vider la tête, après un gros coup de mou de nombreux mois. Il ne faut pas vouloir peindre 49 soldats du Shield (Marvel Zombies) en une fois, ce n’est pas raisonnable et ça décourage. Heureusement des gens font des manuels super détaillés (et jolis).
Je fais des câlins.
J’accroche des trucs aux murs.
Je regarde mes enfants grandir, on se recale périodiquement.
La vie, quoi.
Et puis Découvrez le Webring “En ce moment” (merci Joachim).