Allez, une petite citation de Grosse Fatigue :
C’est incompréhensible et désagréable mais si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, alors il faut que je profite de cette fenêtre de tir, peut-être est-ce un signe pour écrire ou mieux profiter de ces jours sans intérêt, de séminaires en séminaires où l’on préfèrerait tous être ailleurs.
Oh oui, écrire, faire des photos, profiter tant qu’il en reste des soleils qui se lèvent…
Sur les séminaires, le travail, le temps inutile passé à travailler : j’ai voulu croire qu’il fallait avoir une vie exaltée dans son travail, et puis depuis quelques semaines j’ai préféré revenir dans un emploi plus calme.
Je sais que c’est moins exaltant, mais ça m’évite des palpitations qui m’ont fait peur presque comme un infarctus, à certains moments. Je me fais une raison avec l’étymologie de tripalium, et je me dis qu’à défaut de pouvoir trouver ça très excitant, ça paye le reste —et sincèrement, j’ai un boulot pas dégueu [1]. Et au moins j’ai un boulot, toujours ça en ces temps de disette (et on est encore loin du salaire pour tous, pour ceux qui n’ont pas de travail).
Au moins on va voir grandir nos enfants.
Et boire des verres de vin, tiens. Trinquer à l’enfant qui vient de naître au loin, évoquer ses parents qui sont trop loin pour aller les embrasser. C’est déjà bien.