Tellement souvent j’entends des gens se plaindre de la météo. Et moi je m’en fous. Mais d’une force. La pluie ? Signe de fécondité de la terre. La neige ? Super, c’est beau. Sauf quand je dois conduire, et là je gueule. Y’a pas marqué Matthieu Ricard quand même, hein ? Enfin bref, la météo ne m’indiffère pas, mais je me régale assez souvent de la variété qu’elle offre dans la zone tempérée du globe que j’habite.
Je lisais Candice, Being More Positive
I’ve been working on being more positive, therefore less negative.
Oui, ça paraît une lapalissade, mais j’aime l’idée qu’elle développe dans son article : faire une liste des choses qui vous rendent heureux, et vous y référer quand ça ne va pas pour choisir de faire une de ces choses.
Et moi alors, j’aime quoi ?
- Faire des bisous dans le cou de ma chérie. C’est délicat parce qu’il faudrait toujours l’avoir sous la main. À réfléchir.
- Faire des petits trucs sans importance pour le monde avec les enfants. Par exemple ce soir, bacon and eggs, fabrication ludique et dégustation comme un repas de fête (une pensée pour le corned beef de Desproges).
- Inspirer très profondément et regarder dans le flou, dans le vert du jardin (ou ce qu’il en reste en ce milieu d’hiver).
- Repérer les personnes nocives et m’en éloigner pour me protéger (avant que tu ne me le demandes : oui, ça fait réellement une différence sur ton moral).
- Faire une pile des prochains livres à lire. Ça c’est radical. Décourageant en même temps, mais radical. C’est comme un deuxième passage de Père Noël.
- Aller lire quelques trucs sur le site des gens intelligents qui écrivent gratuitement (tu veux des adresses ?). Je n’en « tire rien » en termes professionnels, et je passe déjà bien trop de temps devant un écran, mais c’est comme des bonbons de l’esprit. Lire gratuitement des choses écrites sans autre enjeu que de les écrire (ou, peut-être, de temps en temps, qu’il s’agit de catharsis ou de déversoir, mais on publie tout de même à chaque fois avec l’espoir secret d’être lu, même en sachant qu’on « n’apporte » rien).
- Manger un carré de chocolat.
- Sourire à un chien dans la rue. Les chiens sourient avec leurs propres manières (arrête de rire, je t’ai vu).
- Prendre des photos à la dérobée de ma tribu.
- Boire un verre de Saumur blanc.
- Ne pas plier du linge ce soir (et le cacher demain pour les visiteurs).
- M’allonger sur le tapis d’exercice (ça doit bien avoir un nom, ce truc), faire quelques mouvements de kiné pour décoincer le dos. Savourer le moment où je me sens tout plat contre le sol, ne pas me presser de me relever.
- Suçoter une petite pastille à l’anis. Sourire en coin en pensant à ceux qui vont croire que je viens de me faire un Pastis.
- Corriger des fautes d’orthographe sur Wikipédia (moi qui traite Vincent de pervers avec son obsession de la typo, hein ?)
- Rêver éveillé à mon site qui ne sert à rien, à une hypothétique énième refonte, à une réorganisation complète des contenus. Et puis (suprême délice) ne rien en faire.
Il y en a plein d’autres, j’en suis sûr.