Je lis ici et là des réminiscences de dinosaures, pour le web (via Karl comme souvent [1]). Il y a quelques années on parlait de « dino-blogueurs » pour les quelques personnes qui ont commencé à écrire sur le web avant l’an 2000.
De plus en plus souvent au quotidien je suis effaré de décisions techniques que je vois — et je ne parle même pas de mon propre environnement professionnel, je veux dire : en général.
Peut-être qu’on vieillit, peut-être qu’il y a toujours eu des choses aberrantes, après tout ; peut-être même qu’elles étaient en majorité, mais qu’on était plus positifs, et qu’on écrivait avec énergie pour défendre les sujets auxquels on croyait, sur Openweb par exemple.
Aujourd’hui, quant à moi, je renonce doucement. Chaque fois que j’essaie encore et toujours d’expliquer ce fragile édifice qu’est le Web, pourquoi il faut le penser comme tel et arrêter un peu d’empiler des tas de bordel, que je décide d’en faire un article sérieux pour un site chouette et sérieux, ce sont toujours plus ou moins les mêmes usual suspects qui répondent.
J’ai presque jeté l’éponge, pour tout vous dire. Pas encore, mais presque [2].