Karl a lancé le débat il y a un an dans Un site Web de 1000 ans : selon lui il faut se préoccuper de ses URIs, soit en les pensant pérennes, soit en mettant en place les bonnes informations de redirection, soit en indiquant proprement dans les en-têtes HTTP que le contenu a tout bonnement disparu.
C’est une opinion que je partage depuis longtemps et mon site obéit à cette approche, à tel point que j’ai un jour créé un mot-clé technique [1] pour faire des erreurs 410 propres (« gone »), SPIP n’étant capable que de répondre que oui une ressource existe (200) ou non elle n’existe pas (404).
Je note en passant que quand Wikipédia trouve une page complètement farfelue (lire la véritable histoire de la boule de neige chez M. Le Chieur), la ressource conserve la même URI. Simplement elle est marquée comme pastiche et roule la boule.
En janvier dernier Olivier évoquait lui aussi l’idée d’impermanence
et répondait d’une certaine manière à l’article de Karl.
Tous les deux ont proposé d’en faire une conférence, Esthétique et pratique du Web qui rouille et je ne saurais trop vous recommander d’aller y poser vos neurones.