Tout le monde voit partout le « J’aime » de Facebook.
Sur Facebook aussi, les gens « aiment. »
En réalité ils n’aiment pas forcément ce qu’ils voient, la preuve en deux images :
Un ouragan ? J’aime !
La violence dans la rue entre manifestants ? J’aime !
(J’emprunte ce dernier exemple à Caroline Fourest, qu’on ne peut pas soupçonner, pas plus que son lectorat, de soutenir la violence envers les Femen.)
Mike Monteiro prenait justement Facebook en exemple quand il évoquait la responsabilité des designers, et Facebook en choisissant « J’aime » a limité le vocabulaire critique, ce qui induit des contresens malencontreux qui me semblent même franchement fâcheux.
De plus en plus de plateformes de partage (« réseaux sociaux », comme on dit) préfèrent le vocable « partager », et il suffit sans doute de ces deux exemples pour comprendre pourquoi.