Bon, autant vous le dire, ça ne va pas fort.
Oh certes je plaisante sur Twitter, mais c’est un peu un genre de flatulence de l’esprit pendant que je suis occupé sur d’autres choses : des réunions de travail, des documents de travail, des voyages de travail, des mails de travail, bref du travail.
Ce matin Éric proposait, sur Twitter justement, qu’on aille lire son article Les commentaires c’est moche, à quoi je répondais que c’est une question intéressante mais qui demandait, paradoxalement puisqu’il nous demande de commenter dessus, une réponse trop longue que je ne lui donnerais pas faute de temps.
Ce soir ?
propose-t-il alors avec un sens de l’ambiguïté qui ravira quelques-uns de nos lecteurs Calédoniens et expatriés [1]. Et puis comme c’était trop long pour 140 caractères, me voilà à l’écrire ici.
Donc :
Très, très occupé, entre voyages professionnels et responsabilités accrues depuis six mois. Nous allons mieux nous organiser dans mon équipe, avec l’aide de mon chef, pour alléger un peu ma charge.
Un signe de mon occupation et de la fatigue qui va avec ? J’ai acheté un nouveau PC il y a une semaine, je n’y ai même pas encore installé Ubuntu ni migré mon profil personnel, alors que j’ai pourtant reculé l’acquisition d’un an (décroissance oblige) et que je suis impatient de l’utiliser. Et ce délai, quand on me connaît, c’est incroyable. Il fut un temps où le soir même j’aurais fini mon installation.
Pour l’instant, me voilà à ne plus écrire sur ce site, ni nulle part ailleurs. Je m’endors comme une masse, et à l’heure où j’écris ces lignes (la pause du midi) mes yeux sont douloureux, comme s’ils voulaient s’arracher de leurs orbites [2]
« Ni nulle part ailleurs », disais-je. C’est là qu’intervient la grosse tristesse : je n’ai toujours pas écrit la première ligne de mon bouquin, sur lequel j’aurais dû être actif depuis janvier. Pendant ce temps, Jean-Noël va gaillardement boucler en deux mois dans la même collection ce que je n’ai pas encore entrepris.
Je me sens honteux, et triste.
Honteux parce que je n’aime pas promettre sans tenir, comme vous le savez si vous me connaissez personnellement.
Et triste parce que c’est triste.