Je disais hier que je me reposais. Ce n’est pas la première fois, à la réflexion, que je lève le pied [1], et puis que je redémarre, aussi.
Mais souvent les projets avortent, et ce n’est pas grave non plus.
Et puis aussi, il arrive que je les jette en l’air à qui veut les attraper, et que ça prenne une tournure inattendue ! [2]
Voilà une nouvelle liste de projets avortés :
- Un livre sur la sémiotique de la bande dessinée pensé pour les profanes, sans le jargon pesant qui limite à une élite les livres que je connais (mais ma reconnaissance à David pour avoir cru en moi ! [3]).
- Un projet de site avec plein de JavaScript pour tenter de faire de la génération dynamique de Mondrian et Rothko (pour commencer).
- Un site sur des patterns accessibles, entamé, jamais fini.
- Une ressource sur le testament numérique, hors des grandes plateformes qui font le nécessaire.
- Un énième nom de plume en plus des trois ou quatre déjà existants [4], pour revenir à un journal extime dégagé de toute charge affective (la charge qui est celle quand vous savez que ceux qui vous lisent vous connaissent, ce qui vous force en même temps à une certaine pudeur et conditionne l’écriture) ; mais n’est pas Émile Ajar qui veut.
Le fait de les lister ici, d’une certaine manière, me permet de les clore. Vider les étagères, nettoyer, faire de la place. Comme le disait joliment Emmanuel hier lors d’une de nos discussions, « ouvrir les fenêtres pour aérer un grand coup ».