C’était une année démente, entre une catastrophe dont tu sais que tu dois te relever (car tu t’es toujours relevé jusque-là [1]), mais putain-ça-fait-trop-mal-comment-on-fait-déjà, et des moments imprévus, imprévisibles et inespérés.
Une année où tu découvres la résilience de tes enfants autant que la tienne.
Une année où tu ne fais pas la moitié de ce que tu avais prévu, mais tant pis, pas le choix.
J’ai changé de poste au boulot, je suis reparti sur les routes faire ce que je sais peut-être le mieux faire, communiquer et partager ce que je sais (je sais peu, certes, mais j’aime beaucoup partager, ça compense).
J’ai trouvé beaucoup d’amour, des amitiés, des rires.
J’ai emmené mes enfants à Londres, aussi. Merci l’ami qui nous y a reçus !
Et puis j’ai fêté mon anniversaire à l’autre bout du monde, au soleil.

Elle s’approche de moi, j’avais respecté les distances qu’on doit garder pour ne pas les déranger (3 mètres), mais elle s’approche, et je savoure.
Elle restera là, à brouter, pendant deux heures.
J’ai eu le cœur qui saute à nouveau dans la poitrine, devant des yeux qui pétillent et que je ne peux pas lâcher du regard.
On va dire, comme d’habitude, qu’à quelque chose malheur est bon.
Une année « en demi-teintes », comme on dit — non, en fait, une année de folie, avec des extrêmes extrêmement extrêmes.
Pas vraiment de résolutions pour 2017, je vais vivre au jour le jour (c’est déjà un début de résolution), projeter sans pression quelques trucs que je veux faire, et, ce matin de Noël, tout seul chez moi, attendre le retour de mes enfants.
Bonne année à tous, et qui vivra verra.