Ah tiens les cerisiers fleurissent,
Tout revient, dehors, les arbres bruissent.
Je regarde d’ici les rues enfin vidées
Il est plus que temps de finir confinés.
Il ne reste que par intermittence…
Pin pon font les ambulances
C’est la complainte des urgences
Je vois ici ou là des piétons pressés
Qui s’en iraient bien faire le marché.
Mais dans les zones urbaines le brouhaha s’est tu,
On reste chez soi à journée faite, que veux-tu.
Il faut bien aller faire les courses de temps en temps…
Ne serrez pas tant, font les gens
C’est la complainte du confinement
Pourtant dehors encore et toujours,
La vie sort de l’hiver, elle reprend son cours.
Les oiseaux font des trilles et des cabrioles,
Personne ne les dérange, plus personne ne bricole.
Le temps des cerises, nous le chanterons dans un an ou deux…
Ouvre la fenêtre qu’on respire un peu
C’est la complainte des gens chez eux
C’était la consigne de cette semaine :
📝 Aujourd’hui on démarre les ateliers d’écriture ! 📝
La consigne imaginée par @panais : le texte doit commencer par "Ah tiens, les cerisiers fleurissent". Le reste est libre, pas de limite de taille. Chacun·e écrit de son côté puis poste son texte (ou un lien vers son texte) avec le mot-dièse #EcritHebdo. On garde ce thème pendant une semaine, mercredi prochain on change.
À vos plumes et claviers !
Lire aussi :
(J’aimerais bien de l’ActivityPub pour pouvoir causer à ce petit monde, mais Spip ne le permet pas encore. Patience.)