Lu à l’instant dans Stratégie de contenu mobile de Karen McGrane :
Tous les débats opposant le Web mobile aux applications natives, ou le responsive design aux templates séparés, se trompent de problème. À long terme, le défi pour la plupart des organisations ne sera pas de trouver une approche de développement pour coder sur plusieurs plates-formes — car ces techniques évolueront et se standardiseront.
Le défi sera de supporter un workflow éditorial multicanal, particulièrement si le contenu doit être priorisé différemment selon les plates-formes.
[…]
La racine du problème, ce sont nos processus internes, notre workflow et nos outils. Pour éviter le problème du fourchage [1], nous avons besoin d’une nouvelle approche de publication sur plusieurs appareils. Nous avons besoin d’un contenu adaptatif.
C’est fort juste, et ça fait plusieurs années que j’entends ma fort avisée camarade Natacha tenir ce discours.
Mais plus j’y réfléchis, plus je me dis qu’une bonne partie des contenus n’a même pas besoin d’être adaptée. Les gens que je vois compulser des livres ou des articles, des actualités ou des blogs, lisent des documents longs sur leur écran mobile de plus en plus naturellement.
Certes, cette réflexion doit encore se faire pour les contenus multimédia : quid d’une animation en SVG aux petits oignons sur un navigateur de bureau qui devient microscopique — et donc inutile – sur un navigateur mobile ? Idem avec les images, encore qu’on commence à avoir des solutions plus ou moins automatisables à ce problème (cf. smartcrop.js par exemple).