Traces numériques

Je note un peu en vrac pour y revenir plus tard (avant que le flot continu des réseaux sociaux n’emporte cette question au loin) :

[L]es paroles s’envolent et Internet n’oublie rien.
C’est intéressant de se poser la question de ce qu’on publie et où on le publie. C’est la conclusion que je donne dans mon LT sur le testament numérique. Ce qu’on laisse pour plus tard nous invite à nous demander ce qu’on poste aujourd’hui, pourquoi on le fait et où on le fait

[L]a question se posait plus sur la pertinence de certaines publications.
Après tout, à quoi ça peut servir de garder mes vieux touitts d’il y a 5 ou 6 ans ?
Faut-il vraiment laisser mes 2000 photos de voyage en ligne ?
Chacun est juge, je trouve simplement important de soulever la question.


À quoi Éric répondait :

[A]h oui. L’effacement ou l’expiration est un sujet. On avait ça sur Usenet, et c’était utilisé/respecté


Je demandais de mon côté si Google, ayant aspiré Usenet, a respecté les expirations, et sur le chemin de la mémoire j’ai retrouvé de vieilles, très vieilles choses : Stef fait le con (le lecteur attentif notera qu’en 1998 j’étais déjà poète).

Non pas que je rougisse de ce que j’écrivais il y a bientôt vingt ans, mais en diagonale je retrouve des choses oubliées, intéressantes par certains aspects, bien vaines avec le recul (L’indispensable, super revue de bande dessinée tombée rapidement dans les oubliettes ; c’est fort dommage mais c’est la vie).

Quelles sont les traces qu’on laisse malgré soi, quelles sont les traces qu’on choisit de laisser, quelle pérennité veut-on ?

Ces questions se croisent avec, d’une part, celle de l’omniprésence des réseaux sociaux et du mal qu’on a à les gérer (par exemple je n’ai pas encore réussi à supprimer vingt mille anciens tweets de Twitter), et avec, d’autre part, celle du site web personnel et de la difficulté réelle à l’administrer (tout le monde n’est pas un professionnel du Web, tout le monde n’a pas envie d’avoir son nom de domaine et son petit espace personnel quelque part).

Questions en l’air, consignées pour y revenir.

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