Du libre et des rencontres

Cher journal, la semaine dernière j’ai fait plein de choses, tu vas voir si j’ai de la chance.

Lundi j’ai commencé par animer deux webinaires internes à mon entreprise pour permettre à des collaborateurs de produire des contenus accessibles, pour la bureautique et pour le Web.

Mardi j’ai fini et relu les présentations qui m’attendaient pour la suite de la semaine.

Mercredi et jeudi j’étais au Paris Open Source Summit où j’ai rencontré énormément de gens super, comme Genma, Bookynette (je ne t’en cite que deux mais tu vois comme je suis content). J’y ai parlé, et j’ai fait le maître du temps pour une splendide session de présentations dévolues à l’accessibilité co-animée avec Armony. Je te donnerai un lien quand la transcription sera en ligne, les copains de l’APRIL sont dessus.

Vendredi, toujours avec Armony, nous avons fait un AccessCamp (un barcamp [1] accessibilité), avec plein de gentils gens qui ont plein de belles idées. Je t’en reparlerai plus tard, cher journal.

Samedi j’ai répondu à une interview radiophonique avec ce fou furieux de Dascritch, que je lis depuis longtemps et avec qui je partage quelques intérêts communs (en particulier la bande dessinée, l’accessibilité et l’open-source). Et puis j’ai fait une petite conférence au Capitole du Libre intitulée « Les outils open source d’Orange au service de l’accessibilité » à l’issue de laquelle j’ai pris quelques contacts enthousiasmants. J’en ai profité pour retrouver un fils de potes, pote lui-même, que je n’avais pas vu depuis quinze ans. C’est un petit monde plein d’inattendus dont je me délecte !

J’ai pu écouter et discuter avec tes tas de gens intéressants, dont Pyg (Framasoft), Benjamin Bayart (FFDN), Piksel (je ne connais pas son vrai nom mais c’est le porte-parole de La Quadrature), Hocine d’Arboré’Sign, Neil Jomunsi [2], Bookynette à nouveau [3], et me rappeler pourquoi j’aime ce milieu, plein de bienveillance et de partage.

Et dimanche, j’ai écouté Matthias et Nina parler de souveraineté numérique. J’ai besoin d’entendre encore et encore des conférences sur ce sujet, et ces deux énergumènes ont une clarté exemplaire. Nous (le monde) avons besoin de plus en plus de comprendre ces sujets. C’est loin d’être anodin, même si évidemment personne n’a « rien à cacher », comme dit Erik Schmidt.

Je ressors de cette semaine avec le sentiment renforcé d’être dans la bonne démarche, tant professionnellement que personnellement, et j’ai de quoi, cette année, donner à quelques œuvres (je découvre en passant qu’on a d’autant plus envie de donner qu’on a rencontré ces gens formidables). Dont acte incessamment. Si, cher lecteur, chère lectrice, tu te demandes pourquoi, suis quelques liens que j’ai glissés dans cet article, et discutons-en à l’occasion.

Notes

[1Gentil novice (et ce n’est pas grave de ne pas savoir), sache qu’un barcamp est une séance d’ateliers où le programme s’improvise à la volée : les personnes présentes proposent des sujets de travail, et vogue la galère.

[2Tu n’as pas encore lu Jésus contre Hitler ? Mais qu’est-ce que tu attends pour le commander ?

[3Je sais maintenant où j’irai pour acheter mes livres, une autre étape de ma dégooglisation — en l’occurrence, ma dézamazonisation.

Commentaires

  • genma (29 novembre 2016)

    Egalement enchanté de cette trop brêve rencontre dans le monde non numérique :)

    Répondre à genma

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