Un mois sans écrire

On ne dirait pas, mais ça me manque un peu, d’écrire ici. Une petite mise à jour s’impose.

Ce n’est pas pour me plaindre, non non ; mais certaines personnes m’ont contacté directement en s’inquiétant de mon silence, surtout après mon dernier billet.

Alors rassurez-vous, ça va.

Pour le travail, un adjoint vient de m’être alloué (qui signe d’un Y comme Zorro) et nous allons pouvoir équilibrer les charges.

Pour le pas-travail, il faut du sommeil et du repos. Ça tombe bien, les vacances arrivent.

Dessiner dans la rue, « faire du foute », la vraie vie

Pour le livre, mon directeur de collection, qui a l’heur d’être bien bon avec ses auteurs, me donne un sursis.

Moins de stress, donc. Les nerfs retombent et je suis une loque, mais comme d’habitude de bonnes choses ressortiront de tout ça.

Plein de choses ont changé ces six derniers mois, et notamment mon temps de transport qui paradoxalement en devenant plus court m’a fait perdre du « temps assis », de ce fameux temps que Karl prône avec raison comme celui où l’esprit vagabonde et les doigts courent sur le clavier (ou le crayon sur le papier, au choix), bref un temps sans attaches pour se poser et écrire.

Le temps n’est pas une question, ce n’est pas une vraie question. Chacun de nous dans notre quotidien trouve le temps de faire des choses, nous plaçons des priorités sur chacune de nos tâches et de nos désirs de réalisations. Certains prendront le temps de regarder la télévision, d’autres prendront le temps de faire du sport, d’autres iront se promener tous les jours en forêt ou sortir tous les samedi soirs en boîte de nuit. D’autres encore auront une vie de famille remplie avec des enfants, le temps n’est pas vraiment pas une question.

Je ne trouve pas le temps d’écrire La Grange, je choisis d’écrire La Grange, car cela me satisfait.

Je vais retrouver mes marques, ou en tout cas les poser différemment. Comme disent les Américains, « something’s gotta give ».

Et merci pour vos petits mots. Le dernier à Alexandre le bienheureux, diatribe indémodable :

Toi aussi, faut que tu remues, que tu cavales, mais qu’est-ce qu’ils ont tous ? On a le temps. Faut prendre son temps. Faut prendre le temps de prendre son temps.

Mise à jour : Éric disait il manque une photo à ton billet pour copier vraiment @ karlpro, c’est chose faite :)

Commentaires

  • Juju (14 juin 2011)

    "Faut prendre le temps de prendre son temps."

    à peu près ce que j’essaie de faire depuis, disons, un mois 🙂

    Répondre à Juju

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