Paris Web 2012, vu du premier rang

Allons-y, fendons-nous d’un compte-rendu. Attention, il y a des risques que vous me trouviez niais tellement je suis béat.

En préambule, laissez-moi juste vous dire que ceci est un compte-rendu personnel et subjectif, très personnel et très subjectif. Ce n’est pas un secret pour grand-monde, j’ai fondé Paris Web avec une poignée de fous que j’aime [1]. J’ai donc une relation affective directe à cet événement, qui me dépasse dans son ampleur et que j’ai grand plaisir à regarder grandir année après année.

Aucun raté

Commençons par la presque-fin : j’ai fait un lightning talk sur le fait que ce n’est pas parce qu’on n’est pas un « entertainer » qu’on n’a rien à dire, en écho de réflexions de Jean-Noël et la suite par Stéphane Distinguin. Du coup j’ai été assez attentif dès le début des deux jours de conférences aux contenus, et c’est peut-être la première année [2] que je n’assiste qu’à des conférences intéressantes. Il faut le dire haut et fort : cette année je n’ai vu aucun raté, les conférences auxquelles j’ai assisté étaient toutes intéressantes !

Pour faire vite, voilà ce que j’ai vu :

  • Le tournant des CSS vers le Layout par Daniel Glazman : Très bon panorama, avec la décontraction habituelle de Daniel. J’en ressors avec l’impression d’avoir économisé quelques heures de veille.
  • Utilisez les APIs Web d’aujourd’hui pour créer les interfaces de demain par Luz Caballero : Je ne connaissais pas Luz, évangéliste chez Opera. J’ai adoré sa façon de présenter des slides pleines de code et de ne jamais tomber dans le détail [3], mais de rester au niveau de « l’histoire » que ce code raconte. Elle recroisait bien l’intervention de Dominique Hazaël-Massieux au W3café (voir un compte-rendu sur Openweb).
  • Responsive Web Design : Clever Tricks and Techniques par Vitaly Friedman : Là encore, même si je fais évidemment du Responsive et qu’il n’y a rien de foncièrement nouveau dans ce que je l’entends dire, sa conférence a le mérite de faire une très bonne synthèse de tout ce qu’on a pu grappiller deci-delà, sauf que pour ma part je n’avais pas encore structuré tout ça, entre les technos back à mettre en œuvre, les différentes possibilités en front, etc. Vitaly est par ailleurs un mec que je découvre, super chouette et très très enthousiaste : il a accueilli toutes les critiques qu’il a reçues d’un ton enjoué, attaché comme il l’est à toujours faire mieux.
  • Les User Agents, c’est le mal ! par Rudy Rigot : Bon là je savais tout, c’est une conférence apéritive de Rudy. Mais dans l’assistance il y a sans doute pas mal de monde qui a découvert l’histoire [4]. Et puis bon, Rudy quoi ! Il suffit qu’il sourie pour que tout l’amphi le suive, grand talent d’orateur.
  • How Designers Destroyed the World par Mike Monteiro : Très, très bonne conférence. Au-delà du fait qu’elle fait chaud au cœur des participants, pour ma part elle m’a rasséréné dans les choix que je fais depuis des années, et que la vie se charge de me rappeler quand je ne suis plus cette approche. En gros, si je ne suis pas une approche éthique (faire de l’accessible, si possible performant, etc.), humaniste (respecter le client, et plus encore respecter l’utilisateur), je suis malheureux au travail. Il y a une limite à ce que je peux moralement accepter pour toucher un salaire, et c’est exactement le fond de la conférence de Mike [5]
  • Faire du web moderne à destination de tous par Julien Wajsberg : Juju est un copain de longue date, j’aime son humilité alors qu’il écrase par ses connaissances et ses capacités la plupart des gens que j’ai vus, que ce soit en front ou en back [6]. Bref, sur le fond très bonne conférence qui explique comment faire au plus moderne et comment compenser pour les navigateurs plus anciens, le tout dans une démarche d’interopérabilité, de respect du client et d’accessibilité.
  • Influence du Bauhaus dans le digital par l’exemple par Guillaume Abel : c’était un peu brouillon, un poil bordélique, et Guillaume devrait apprendre à prononcer les noms allemands des gens qu’il cite ;-) Mais pour autant c’était très chouette ; il a résumé en quelques minutes toute la démarche créative du Bauhaus et comment cette démarche est sous-jacente dans une bonne partie du design web actuel [7]. J’aurais aimé qu’il équilibre sa présentation en parlant de l’école Suisse (ou à tout le moins qu’il montre le cas échéant la filiation entre le Bauhaus et la Suisse), mais c’était tout de même une bonne synthèse.
  • Comprendre l’autisme pour améliorer les projets transmédias par Véronique Marino : Très, très chouette. Je pensais entendre parler d’accessibilité cognitive, mais c’était beaucoup plus et mieux que ça. Véronique a expliqué les tenants et les aboutissants de l’autisme avant de revenir vers nous autres utilisateurs et de montrer comment nous sommes facilement en situation de handicap cognitif devant des interfaces web. Il faut alors simplifier l’expérience, la « gamifier », la scénariser afin que l’utilisateur mène à bien l’action à accomplir.
  • Web Design’s Lego : visual grammar and lexicon of the web par Denise Jacobs : J’ai vu deux minutes au début, deux minutes à la fin. Mais j’ai vu les questions-réponses et c’était très bien. J’aime la façon dont Denise présente et ce qu’elle raconte, et je suis désolé de ne pas avoir suivi sa conférence, mais j’étais un poil trop épuisé par la soirée précédente. Soyez sûrs que je me rattraperai : sa conférence sur l’inspiration de l’année dernière est très, très bien.
  • Les icônes, qui sont-elles ? Quels sont leurs pictos ? par Sébastien Desbenoit : J’attendais beaucoup de cette conférence, je n’ai pas été déçu. Outre le fait que je découvre en Sébastien un excellent pédagogue (intonations de voix sur les choses importantes, diction sans faute, lexique varié, reprises d’idées et articulations entre chaque, etc.), et que ses slides sont parfaitement adaptées à son discours (magnifique mise en œuvre des principes qu’il explique), le fond est très riche même si on connaît les bases. Vous saviez que le pinaillage entre pictogramme et icône pouvait être passionnant ? Maintenant oui !
  • The Real Me par Aarron Walter : Très bien. Effectivement ça a été noté çà et là, c’est un concentré du livre d’Aaron au niveau des principes qu’il mentionne, mais les exemples sont différents et l’exposé est clair et efficace. Si vous avez aimé la conférence, vous adorerez le livre [8].
  • Une journée accélérée en pure mobilité : une idée fixe ? par Tanguy Lohéac : J’adore les démos par de vrais utilisateurs. Ça remet les choses en place. Tout le monde devrait rencontrer des utilisateurs handicapés, martelons-le encore et encore. Cette démo n’a pas fait exception : des choses ont bien marché (et on voit alors l’intérêt d’un travail bien fait) ; d’autres n’ont pas marché (et on voit alors comme l’inaccessible est bloquant). Merci Tanguy du fond du cœur.
  • Application cache par Jake Archibald : Ce mec est fou. Il montre des concepts très, très compliqués (quand sa vidéo sera en ligne, vous verrez ce que je veux dire), les limites d’un modèle que je croyais simple (le « manifeste de cache » de HTML5). C’est affreusement compliqué, et Jake parvient non seulement à nous le faire comprendre mais, en passant, à nous amuser et à nous faire vraiment marrer. Un pur régal, qui me rappelle Chris Heilmann à bien des égards.
  • [Insérez ici une balade dans les informelles, dont je tire peu mais où j’ai aimé être]. Ah si : j’ai vraiment adoré la mini-conférence d’Arnaud Cueff, et je veux voir une conférence de ce mec sur le sujet qu’il a abordé : rédiger pour le web, faire fi des pseudo « bonnes pratiques » à destination des moteurs de recherche qui au final, je cite, « prennent quand même un peu nos lecteurs pour des cons » !
  • Les tendances dans le web design, faut-il les suivre ou les fuir ? par Sébastien Desbenoit et Francis Chouquet : Très bien, là encore. Amusante démonstration des fonctionnements, notamment avec le décortiquage de la tendance minimaliste dans le design (ce qui au passage était en rebond de la conférence de Guillaume Abel sur le Bauhaus, ça tombe bien). On sent que Sébastien et Francis sont des puits de savoir, on aimerait les écouter parler pendant des heures.
  • Lightning talks organisés par (et avec) Robin Berjon et Daniel Glazman : Effectivement, comme on le supposait, c’était moins marrant que l’année dernière, sauf l’excellllllllente parodie de Renan Luce par Xavier ! Pour ma part je suis ravi d’avoir participé à ça : comme le disait Robin au dîner des orateurs de mercredi soir, on apprend pas mal de choses à faire ce genre d’exercice. Je ne peux donc que vous y encourager [9]. Et puis dans tout ça, un grand moment d’émotion avec l’intervention de Sophie et tout un amphi qui applaudit en langue des signes. J’en veux encore ! :)

Et donc voilà, voilà, voilà.

C’était très équilibré, les conférences que j’ai vues se répondaient de loin en loin, le tout était très cohérent. Le thème directeur (« la fin d’un monde ? ») n’a pas été tant traité ? Qu’à cela ne tienne, il s’agit surtout de donner des idées à des orateurs qui cherchent l’inspiration, les autres font à l’envie et c’est très bien comme ça.

Les ateliers

Je ne peux pas vous en dire grand-chose, j’étais assez éteint (variante « bruit vivant »). Simplement content d’être là et d’entendre discuter de choses familières. Le bon point, c’est qu’année après année les ateliers cessent progressivement d’être des mini-conférences et deviennent de plus en plus participatifs. L’énergie qui se dégage de tout ça est bien bonne.

Un sens de la communauté

Comme d’habitude, on était comme à la maison. Choyés par le staff, bien installés, au milieu d’un tas de gens qu’on aime.

Je ne peux même pas lister ici tous les gens que j’ai vus, ni ceux que j’ai rencontrés pour la première fois. Par exemple, au hasard, j’aurais adoré papoter plus longtemps avec Francis Chouquet, rencontrer enfin Olivier Nourry à qui je n’ai encore jamais serré la main.

Et puis à part ça, histoire de vous rendre jaloux, j’ai mangé avec Mike Monteiro mardi [10], puis été présenté à Aaron Walter vendredi comme un ancien d’evolt par Stephanie Troeth, déconné avec un tas de gens, sympathisé comme il faut avec Kaelig. D’un seul coup je réalise que je suis en ligne depuis 16 ans, et que ces 10-12 dernières années ont été tout à fait cohérentes dans la démarche (on ne se retourne pas toujours assez sur son parcours pour le comprendre) : partager, faire comprendre, recevoir autant (voire plus) que ce qu’on donne aux autres.

Je me sens vraiment en famille à Paris Web, c’est comme ça.

Les petits tatouages font le grand bonheur des enfants !

Les critiques : manque d’accessibilité, faire autrement, « off », etc.

Ah oui, les critiques.

Petit rappel : je m’exprime de l’extérieur, je ne fais plus partie de l’équipe d’organisation depuis deux ans. C’est donc un avis « informé et bienveillant », si je puis dire.

Comme tous les ans on entend dire que c’est trop cher. Oui, c’est très cher de préparer un événement comme ça et les prix sont calculés au plus juste : faut-il encore rappeler que Paris Web n’est composé que de bénévoles, qui ne gagnent pas grand-chose à faire ce boulot de malade, à part une chambre d’hôtel et une entrée gratuite à la conférence qu’ils ne regardent pas vu qu’ils sont occupés à –justement– organiser cette conférence.

Et si je ne peux pas venir, je peux regarder la vidéo streamée du grand amphi, ce n’est pas si fréquent, et c’est déjà pas mal.

Aussi, on entend tous les ans que les nouveaux ne sont pas « accompagnés dans leur intégration » au sein de la communauté. J’ai constaté quant à moi que ceux qui osent dire bonjour sont nombreux, j’ai rencontré plein de gens que je ne connaissais pas et vu les orateurs en conversation avec plein de monde du public. La dichotomie Panthéon/plèbe [11] que certains cherchent chaque année, pardon, mais je ne la vois pas. Allez vers les gens, personne ne va vous manger.

Quant aux orateurs, le renouvellement se fait : je n’en connaissais pas une bonne partie, et croyez-moi sur parole, je fais pourtant une grosse veille.

Sur le manque d’accessibilité que déplorait d’avance Jean-Pierre Villain, il faudra qu’on en rediscute, mais j’ai entendu parler d’accessibilité très fréquemment. Je n’ai aucun souci à ce qu’on critique quelque chose, j’ai juste cru voir dans le billet de Jean-Pierre un faux procès et je m’inscris en faux. Peut-être qu’il manquait au moins un sujet dédié spécifiquement à l’accessibilité, mais il faut trouver le bon biais hors de la sempiternelle sensibilisation-faite-par-les-experts, qui en plus n’aurait personne à convaincre dans l’assistance (enfin j’espère).

David Larlet et Frank Taillandier proposent l’idée de monter un Paris Web « off », parce que le temps de l’écoute religieuse est passé (je résume dramatiquement, lisez leurs comptes-rendus qui ne sont pas du tout dénués d’intérêt). Pour moi pourtant, je viens encore pour écouter des conférences, ainsi qu’une grande partie de l’auditoire, et le fait que ce soit ex cathedra ne me choque pas : un orateur a une expérience à partager sur un sujet, je l’écoute parler 40 minutes, ça me semble un deal honnête. Les « informelles » (la nouveauté de cette année) montrent la voie pour un troisième track parallèle dans lequel il pourrait y avoir des conférences plus participatives (voir celle organisée par Karl qui a « fait jouer » toute la salle). Je n’ai pas trop d’autre avis, et pour être sincère j’ai même un peu la flemme d’y réfléchir. Mes neurones sont restés à Paris Web :)

Un ego trip pour finir, vous permettez ?

Heureux et fier d’avoir été mêlé à tout ça, la redescente du dimanche a été tout aussi euphorique.

... et pour papa, une moisson de bonnes choses

Arrivé à la maison, j’ouvre le carton que ma douce est allée chercher à la Poste pendant mon absence et je découvre mon exemplaire d’auteur [12] du livre Qualité Web : les bonnes pratiques pour améliorer vos sites. Je l’avais feuilleté à Paris Web, j’avais relu les épreuves, mais l’avoir en main, vous ne pouvez pas savoir comme ça fait plaisir… Je le recommande à tout le monde, je prendrai le temps d’en reparler plus longuement bientôt.

Puis j’ouvre le Petit précis de créativité que Virginie a eu la gentillesse de me dédicacer, et je découvre que les éditeurs m’ont inclus en bonne place dans les remerciements, les cachotiers.

Trop plein d’émotions après ces trois jours, j’ai des larmes plein les yeux et montre tout ça à ma petite tribu, très reconnaissant envers tout le monde.

Dans l’après-midi, je mets le nez dans le sac de bouquins que Matthias a lamentablement oublié (et que le staff avait gentiment gardé dans un coin, merci à eux), et j’ouvre Webgrids, le livre d’Anne-Sophie sur la macro-typographie et les grilles pour le Web que je n’ai pas encore acheté mais qui me tente bien. Que vois-je dans les remerciements ? Rebelote, je suis dedans.

Je suis resté soufflé un moment. On ne fait pas tout ça pour être reconnu, mais parce qu’on croit à des choses et qu’on veut les promouvoir. Ça n’empêche pas ces petits mots d’être fort plaisants pour celui qui les reçoit.

Le lecteur attentif aura déjà conclu qu’au fond je suis encore une groupie tendance midinette !

Bref, la meilleure année

Je le dis et je le maintiens [13], Paris Web a fait cette année la meilleure édition que j’aie vue. En tout cas en tant que non-organisateur, c’est pour moi la meilleure. Bravo à toute l’équipe d’organisation et aux orateurs. Vraiment. J’ai peine à croire que c’est la septième édition tant la fraîcheur et l’énergie sont encore là.

Et puis, qu’il me soit permis ici de saluer bien bas spécialement et personnellement Sébastien, Adrien et Éric (les deux autres mousquetaires), Daniel, Étienne, Delphine, Benoît et François. Pour tout, y compris ce que vous ne savez pas malgré ma logorrhée.

PS : Corinne, je ne sais pas si on s’est dit au revoir ? ;)

Notes

[1J’avais prévenu que j’étais béat.

[2Hormis la toute première édition, mais il m’est difficile de démêler entre ce qui relève de mon excitation de groupie et la pertinence des interventions.

[3Souvent on sent les présentateurs qui montrent du code tentés de dire « Vous voyez, cette fonction prend cet argument, je le fixe à 45 comme vous le voyez ici. » etc.

[4Il faudrait que j’en parle plus longuement un de ces jours : le web est encore jeune, et les gens qui le font sont encore majoritairement jeunes. Les gens manquent de perspective historique. Il y a peu de temps j’ai dû rappeler à des gens que le bandeau noir en haut des sites, ce n’était pas pompé à l’incarnation récente de Twitter, mais que ça existait au moins depuis le site de 1996 de Microsoft.

[5Oui, parfaitement, moi je dis « Mike » avec simplicité, comme un pipol. Voir la suite de l’article.

[6Il faut que cela soit dit : ne vous laissez pas abuser par son côté « je viens de lire une BD et c’est cool » ou « je viens de boire une bière et c’est cool », Julien est un des mecs les plus intelligents que j’aie rencontrés de toute ma vie, et je m’aperçois que je ne vous l’avais jamais écrit.

[7Et pas seulement web d’ailleurs, voir sa démo d’application iPhone pour la météo – voir aussi Windows 8.

[8En passant, merci à Natacha de me l’avoir posé dans les mains et d’avoir insisté pour que je le lise.

[9Seul bémol : le placement produit d’un orateur. Beurk, beurk, beurk, ce n’est pas l’endroit.

[10Que ce soit dit une fois pour toutes, Mike est un chic type.

[11Je caricature à peine.

[12Oui on dit comme ça, même si je n’ai rédigé que la préface.

[13Dixit Delphine : « redescends d’abord et tu me diras ensuite si c’est toujours vrai » :) Je suis redescendu.

Commentaires

  • Joli compte-rendu, qui donne envie, si c’était encore nécessaire, d’aller à Paris-Web :)

    Pour ma part, je connais pas mal de monde par twitter interposé, ayant une liste de "Following" fournie, et quelques-uns IRL (coucou Mad ^^).

    Et si, cette année, je n’ai pas pu convaincre mon boss de m’envoyer à Paris-Web, que je n’avais pas de vacances, et que ma licorne était malade, l’année prochaine, je viens rencontrer tout ces gens qui m’aident sans le savoir sur ma timeline et sharer-the-love avec eux :)

    La prochaine fois, promis, j’irai :)

    Répondre à Sylzys

  • padawan (3 novembre 2012)

    « si je ne suis pas une approche éthique (faire de l’accessible, si possible performant, etc.), humaniste (respecter le client, et plus encore respecter l’utilisateur), je suis malheureux au travail. Il y a une limite à ce que je peux moralement accepter pour toucher un salaire, et c’est exactement le fond de la conférence de Mike »

    Que le fond de sa conférence ? 😉

    Merci à toi et les autres fous de la bande pour avoir enfanté Paris Web. Gros bisous.

    Répondre à padawan

  • Rudy (6 novembre 2012)

    Je tombe enfin sur ce billet, et ton commentaire sur moi me fait tout plaisir !!!

    Tu sais que je te kiffe, toi ? #sharethelove :D

    (punaise, j’ai bien hâte que les prochaines semaines se soient écoulées !) ;)

    Répondre à Rudy

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