Nathanaëlle, par Charles Berbérian et Fred Beltran (Glénat)

Science-fiction avec un peu de comédie, variante sur la presque-fin de l’humanité, cette histoire se lit plaisamment.

Nathanaëlle est la fille d’un « bienfaiteur » de l’humanité confinée sous terre, qui va devoir ouvrir des portes pour comprendre qu’on ne leur a pas tout dit, que la vie est possible autrement, qu’on n’est pas obligé de vivre dans des containers.

L’histoire est bien dans l’air du temps, sur fond de révoltes populaires, de possibles façons différentes de vivre, de réinvention de la société ; ça aborde aussi l’ingénierie génétique (le secret de l’immortalité serait dans les tardigrades !) et la gouvernance politique. C’est très surprenant de la part de Berbérian, qu’on connaît surtout pour son intimisme urbain (Monsieur Jean, Le journal d’Henriette avec Dupuy), même si on reconnaît ses dialogues drôlatiques. Fred Beltran quant à lui est moins hiératique que sur ses œuvres précédentes : ça repose et ça réjouit !

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