Liens, 23 septembre 2009

De l’accessibilité de Flash, d’ARIA, des petites polices, de l’incompréhension de la justice pour les choses informatiques, de l’identité numérique, des fleurs et des enfantillages.

Où l’on reparle de l’accessibilité de Flash

De façon très succincte, Adobe Flash Accessibility : Best Practices for Design résume ce qui est possible avec Flash eu égard à l’accessibilité.

Attention, il n’y a rien de magique : en réalité c’est beaucoup, beaucoup plus compliqué. L’ordre de lecture de Flash est un sujet à lui tout seul, sans parler du fait que les contenus Flash ne sont pas structurés et donc loin d’être optimaux pour l’accessibilité.

Flash a sa place, certes, mais à petites doses...

ARIA : où en sont les revues d’écran ?

Marco Zehe fait partie des testeurs de Firefox pour ce qui concerne l’accesibilité. ARIA est en train de faire une très grosse percée dans les navigateurs et les revues d’écran, le sujet bouge très vite, et un test assez exhaustif du support d’ARIA avec Firefox 3.5 sous Windows confirme que le moment est venu de mettre en place de l’ARIA dans vos sites.

Pour rappel, ARIA va nous permettre d’avoir une expérience utilisateur au moins aussi riche que Flex en termes de comportements, mais en s’appuyant sur du véritable contenu HTML.

Une police « subpixel »

Une police très petite, où les alias de forme sont déjà codés manuellement dans les pixels, c’est une police « subpixel ». Zoomez sur une image et lisez les commentaires, où l’auteur avance dans la construction de sa police. Très instructif sur le fonctionnement de compensation de l’oeil.

Zataz, ou la justice affligeante

Après Kitetoa qui s’était fait reprocher par Tati d’avoir trouvé sans piratage un fichier client, c’est Zataz qui subit le même sort avec Forever Living Products :

En substance : vous trouvez une faille de sécurité, vous en informez le site, on vous remercie et trois mois plus tard on vous envoie la cavalerie. Affligeant.

L’argument massue : ce n’est pas parce qu’une porte est ouverte qu’il faut entrer chez les gens. Au nom de cet argument de façade, on reproche aux journalistes d’indiquer aux clients d’un site que leurs données personnelles ont pu être récupérées. Chez moi on appelle ça « cacher la merde au chat, » et comme l’expression le montre, ce n’est pas glorieux.

Anonymat et contrôle de l’identité publique

Stephanie disait chercher cet article il y a peu, j’en ai profité pour le lire : Privacy through identity control. Anil Dash y explique que d’une certaine manière, nous sommes tous des célébrités. Tout ce que nous disons est enregistré, archivé, indexé : trouvable. Il fait un peu de prospective sur la façon dont nous percevrons l’information personnelle : nous permettrons plus facilement les bévues en les intégrant à leur contexte. Je ne suis pas aussi optimiste, et j’ai déjà commencé à me censurer (malgré les apparences, peut-être).

Il finit par expliquer que nous devons posséder notre propre nom, afin d’être en quelque sorte responsables de notre propre portail d’information personnelle (je résume très grossièrement). C’est très difficile, ça, quand on a un nom banal (non, je ne suis ni biochimiste ni journaliste aux Inrocks).

Des pétales roses alanguis

Rien que pour une aussi jolie tournure de phrase, je vous propose d’aller regarder Une abeille récoltant du pollen sur une fleur rose.

Restez un enfant

J’aime bien cette idée. Nous avons la chance d’être une des premières générations à pouvoir être à la fois adultes, vieux et enfants, profitons-en.

See the world with new eyes. It is a wondrous place, a miracle happening every second, a source of immense fascination that can knock you on your ass if you let it. You are a miracle, and every moment you have is a gift. What will you do with that gift ?

Leo Babauta dit que ça peut même être productif, donc restez un enfant !

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