Aujourd’hui j’ai décidé de faire un truc que je ne fais pas assez souvent : glander en l’assumant totalement.
Alors j’ai pris un petit-déjeuner tardif quand la faim m’a sorti du lit comme elle sort le loup du bois, puis j’y suis retourné, pour finir Xenocide, le troisième tome de la saga d’Ender par Orson Scott Card, trop passionnant pour ne pas le garder ouvert.
Et puis j’ai mis une lessive en route, parce que, quoi qu’on puisse souhaiter, le monde n’est pas prêt pour la nudité. Surtout avec l’automne qui approche sourdement sur la région parisienne.
Pendant que j’y étais j’ai rangé un peu les verres dans le buffet, pour faire de la place et en ranger d’autres. Puis rangé les CD dans des jolies boîtes que j’ai étiquetées avec mon écriture de cochon ; j’en avais assez de ne plus trouver ma musique depuis une récente migration d’une étagère à l’autre.
Après j’ai écrit pour un blog collectif sous nom de plume. Tiens un jour je referai un article sur les noms de plume, après une discussion avec une nouvellement-rencontrée copine psy sur un réseau social de gens qui ne veulent pas laisser leur vie entière dans des silos de la Silicon Valley.
Et puis j’ai étendu la fameuse lessive, plié du linge en regardant un film.
Puisque je l’évoque : Premier contact, de Denis Villeneuve. Un bijou d’intelligence et de sensibilité, c’est tellement rare en science-fiction grand public que ça mérite que je vous en parle. Voilà, c’est chose faite.
Et voilà comment une journée oisive se révèle pas si oisive, on verra bien un autre dimanche, tiens !
