Depuis quelques mois, je dis que je me repose, mais j’ai en fait un ou deux trucs sur le feu, parce qu’on n’arrête jamais tout.
D’abord il y a le projet du site sur le testament numérique, sur lequel j’espère bientôt avoir fini la première phase de rédaction (et hop, pression sociale en retour due à mon engagement devant tout le monde comme un foufou).
Ensuite il y a le projet de patterns accessibles, ou de tests d’accessibilité en disant « ça marche, ça ne marche pas ». Mais je pense qu’il vaut mieux documenter ce qui marche que raconter toutes les tentatives qui n’ont pas marché : les gens qui cherchent des solutions ne sont pas forcément en train de se promener de lien en lien comme des sérendipeurs [1].
J’ai commencé avec les boutons radio et les cases à cocher cachés et j’ai un ou deux autres trucs à faire. Et en plus, je dis « je » alors que c’est un projet tandémique [2].
Enfin, je viens de commencer un plugin Spip, comme ça, pour voir. Le truc que tu souhaites depuis trop longtemps, que tu ne trouves pas déjà tout fait, et dont tu te dis qu’en passant tu apprendras sans doute des choses, en plus de te dérouiller un peu les neurones.
J’ai déjà appris :
- La façon d’écrire un
paquet.xml
. Certes ce n’est pas très compliqué, mais ça m’a permis de voir comme Spip est bien fait pour accompagner le développeur de plugins : l’interface d’admin m’a tout de suite dit ce qui était bon ou pas. J’aime. - Les pipelines (ou points d’entrée). J’en avais évidemment entendu parler (quand on suit les listes de développement de Spip, on entend forcément parler de pipelines), mais en faire l’expérience de première main m’a fait sourire tout seul devant mon écran en me disant, là encore, que quand même les copains c’est rudement bien fichu.
- La difficulté à vouloir faire des choses conceptuellement simples. C’est toujours pareil : une idée émise en deux secondes, c’est dix heures de codage. Mais comme je le disais juste au-dessus, je vais apprendre des choses.
Et puis les joies du logiciel libre, faut-il encore le dire, c’est que je peux regarder dans cinq ou dix codes de plugins pour comprendre les mécaniques que je cherche à mettre en place.
Gweno cite Marie qui cite un orateur de Blend que je n’ai pas su identifier :
En traduction, les raisons de faire des "side-projects" :
- 1. Travailler avec ses amis
- 2. S’évader de son travail de tous les jours
- 3. Répondre à ses besoins actuels
- 4. Aider les gens autour de soi
- 5. Promouvoir son travail
- 6. S’amuser
Et c’est tout à fait ça. S’amuser, répondre à ses besoins, travailler avec les copains. J’ai l’esprit plus libre et frais pour ces projets que je ne l’ai eu depuis quelques années. Youpi !